
Régulation des eaux pluviales
Quand la nature du sol ne permet pas d'avoir recours à l'infiltration ou dans les zones défavorables à l'infiltration des eaux pluviales, le rejet au réseau de collecte ne peut être fait qu'à débit contrôlé et favorablement consécutivement à un stockage à minima temporaire. Les zones interdites ou défavorables à l'infiltration peuvent être liées au risque de dissolution de gypse et de gonflement des argiles, de pollution dans le périmètre rapproché d'un captage d'eau potable, de pollution de par la présence à proximité d'un site répertorié dans BASOL ou dans BASIA, d'exsurgence de l'eau infiltrée en raison d'un terrain trop pentu (>10%) ou de tassement en présence de remblais, à une parcelle trop petite pour pouvoir infiltrer suffisamment loin de ses limites ou de tout bâti, etc.
Valoriser l’eau de pluie à la source, par une déconnexion totale ou partielle des réseaux ou en la restituant après coup vise à :
Valoriser l’eau de pluie à la source, par une déconnexion totale ou partielle des réseaux ou en la restituant après coup vise à :
• Désaturer les réseaux d’assainissement et en zone séparative, faciliter la gestion voire le captage des eaux usées qui circulent improprement dans les réseaux d’eaux pluviales,
• Réduire la pollution en limitant le ruissellement et les rejets unitaires au milieu naturel,
• Redessiner le paysage urbain en désimperméabilisant et/ou végétalisant la ville,
• Économiser l’eau potable en privilégiant l’eau de pluie pour l’arrosage et le lavage des sols,
• Améliorer le rendement des usines d’épuration en réduisant la dilution des eaux en provenance des réseaux unitaires.
La déconnexion totale ou partielle consiste à réduire l’imperméabilisation des sols et/ou infiltrer et plus généralement à mettre en œuvre toute technique ayant vocation à soustraire de l’eau pluviale au réseau d’assainissement, ou à procéder à son rejet à débit limité ou différé.